Ce qui ne s’exprime pas en mots…

« Ce qui traverse les générations sans être digéré, « la patate chaude que l’on se repasse », reste sur l’estomac, actif et douloureux comme une colique.

L’importance de la prise de conscience de l’influence des liens transgénérationnels sur nous est fondée sur la constatation que les traumatismes et les « tâches inachevées » auxquels on n’a pas donné sens ou fin par une clôture, même symbolique, ressurgissent souvent et pendant des générations, sous forme de mal-être, de maladie (de mal-à-dit : de « mal-à-dire »), de morts tragiques ou prématurées, de prises de risques finissant tragiquement, ou d’accidents.

Chocs, souffrances, douleurs, drames, traumatismes non réglés, deuils non faits, « mal morts », « mal-a-dit », secrets personnels ou de famille, tout ce qui reste inachevé, parfois depuis des siècles, non réglé par les générations précédentes, peut se transmettre et marquer les générations suivantes de façons diverses, variées, profondes, et parfois tragiques.

Il n’y a pas que le « péché », les fautes et les erreurs qui sont transmis de génération en génération, sans résolution, il y a aussi les événements marquants, voire heureux. »

Source : Psychogénéalogie – Guérir les blessures familiales et se retrouver soi
Anne Ancelin Schützenberger

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