Notre prénom contient de nombreuses informations. Pour compléter le décodage en Identologie® (cf. mon article précédent Qu’est-ce que l’Identologie®?), nous pouvons également rechercher le sens d’un prénom en transgénérationnel.
Les pistes d’exploration nous sont données par l’étymologie du prénom, l’histoire du saint mais aussi les anagrammes et la langue des oiseaux.
Reprenons l’exemple de Laurence étudié dans mon article précédent. Voici quelques exemples de pistes d’exploration possibles en transgénérationnel concernant ce prénom.
Histoire de Sainte Laurence :
C’est celle d’une jeune esclave qui convertit sa maîtresse, Palatiate d’Ancône. Elles seront martyrisées (début du 4ème siècle).
On pourrait se demander si Laurence est libre d’agir comme elle le souhaite ou si elle se sent soumise à qqn, à des circonstances.
On pourrait également rechercher dans l’arbre la présence d’une personne autoritaire et influente qui abusait de son pouvoir.
Etymologie :
Laurence vient de Laure, du latin « laurus » qui signifie « laurier ». Le laurier est un symbole de paix et d’immortalité acquise par la victoire, surtout par la sagesse et l’héroïsme.
On pourrait rechercher dans l’arbre :
– un décès dont on n’est pas arrivé à faire le deuil et qu’on aimerait faire revivre,
– une personne qui n’avait pas conscience d’être mortel et qui a pu se mettre inconsciemment en danger ou qui a oublié de vivre,
– une problématique de guerre et de paix au sein du clan,
Le laurier est aussi un arbre et pourrait renvoyer à l’arbre généalogique et aux loyautés transgénérationnelles.
Anagrammes et langue des oiseaux :
On pourrait rechercher dans l’arbre :
– l’eau rend : un noyé dont on n’a pas retrouvé le corps, une fausse couche
– l’eau rance : un problème au niveau d’une grossesse
– rend l’or (rendre l’or) : problème d’héritage, de vol
– l’or rance : vivre sur ses acquis, rester enfermé sur ses capacités sans chercher à se renouveler
Sources :
Le sens des prénoms en transgénérationnel – Rosemonde Rossel
Petit dictionnaire en langue des oiseaux – Luc Bigé